Soins traditionnels chinois à Le Puy-Sainte-Réparade (13610)
L’acupuncture
L’acupuncture consiste à stimuler les points des canaux d’énergie au moyen d’aiguilles posées suivant le choix thérapeutique issu du bilan énergétique.
Les aiguilles sont posées durant environ 30 minutes, respectant la durée du cycle du qì parcourant le corps (il s'agit de l'énergie [prononcer « tchi »], vous trouverez plus d'informations à ce sujet dans la rubrique "Ressources").
Le praticien peut ainsi choisir de tonifier le qì circulant dans certains canaux, d’activer sa circulation, ou bien au contraire de le disperser lorsque qu’il s’accumule de façon pathologique, ceci afin de lutter contre le déséquilibre repéré. Il dispose pour cela de plusieurs leviers :
- les canaux d’énergie,
- les points d’acupuncture,
- la technique de puncture.
Il faut noter que le choix des points d’acupuncture sur un canal d’énergie donné repose sur l’emplacement des points sur le canal qui leur confère une action – fonction et également bien souvent sur une représentation holographique du corps humain sur une partie de celui-ci (par exemple : le bras peut-être une holographie de la jambe et vice-versa).
Ainsi, plus il y a de raisons de choisir un point, plus son action sera puissante.
Selon les lignées familiales de médecins chinois, des styles d’acupuncture différents se sont développés. Ainsi, la pratique clinique et les nombreux travaux de recherche et expérimentation de ces médecins ont permis de compléter la cartographie des canaux d’énergie par des points d’acupuncture spécifiques hors canaux.
Je citerai :
- Maître Ching-Chang TUNG (1916 – 1975) : ce médecin chinois a fui à Taïwan en 1949 pour pouvoir poursuivre ses recherches en médecine traditionnelle chinoise alors que la médecine occidentale s’imposait à cette époque dans son pays. Ses travaux l’ont conduit à traiter ses patients avec pas moins de 300 points d’acupuncture hors canaux !
- Dr Yoshito MUKAINO : ce médecin japonais formé à la médecine occidentale ainsi qu’à l’acupuncture a souhaité créer des ponts entre les deux médecines. Il a développé en 1992 son M-test (« M » pour meridian) afin de traiter les troubles tendino-musculo-squelettiques de ses patients sportifs.
- Dr Toshikatsu YAMAMOTO : depuis 1973 lors de la première présentation de ses recherches sur l’acupuncture crânienne, ce médecin japonais n’a jamais cessé de développer sa cartographie du crâne pour traiter tous types de troubles. Sa technique est connue sous le nom YNSA (Yamamoto New Scalp Acupuncture).
La moxibustion
On associe régulièrement l’acupuncture à la moxibustion quand il y en a besoin ainsi qu’aux ventouses et au guā shā (voir la rubrique tuī ná ci-dessous).
Le principe de la moxibustion est de brûler, près de la surface du corps et notamment au niveau des points des canaux d’énergie, des plantes ayant des propriétés thérapeutiques spécifiques.
On utilise la bourre d’armoise mais elle peut être combinée à d’autres plantes comme le gingembre ou l’ail, ou même à des minéraux comme le gros sel.
La moxibustion peut avoir plusieurs formes : à l’aide d’une boîte à moxa (la bourre d’armoise se consume à l’intérieur de la boîte), sous forme de bâton que l’on approche plus ou moins de la zone de traitement choisie, en lui donnant la forme de petits cônes ou grains de riz posés directement sur la peau sur les points de traitement choisis ou bien fixée à une aiguille d’acupuncture. Plus la zone de traitement choisie est petite, plus le travail se fait en profondeur.
C’est le bilan énergétique établi qui orientera les soins vers cette technique plutôt qu’une autre.
L’auriculothérapie
L’auriculothérapie est un volet spécifique de l’acupuncture ou de l’acupression : la puncture ou la stimulation de points de l’oreille qui représente, par holographie, le corps humain entier.
Assez grossièrement, on retrouve ainsi le corps humain en position de fœtus tête en bas : la colonne vertébrale se trouvant au niveau de l’hélix (bord extérieur du pavillon de l’oreille), la tête au niveau du lobe de l’oreille et les organes internes dans l’hémiconque (partie du pavillon de l’oreille qui est autour de l’entrée du conduit auditif).
Toujours suivant le bilan énergétique préalablement établi, le praticien ciblera des zones spécifiques de l’oreille et, en fonction de la sensibilité ressentie, localisera des points précis qui seront soit puncturés, soit stimulés en acupression grâce à des graines de vaccaria (graines d’auriculothérapie).
L’intérêt de poser ces graines est de pouvoir les conserver 3 à 5 jours, permettant ainsi au travail de continuer à se faire hors cabinet et donc plus longtemps.
Le tuī ná
Le tuī ná est le massage énergétique chinois [prononcer touêh na]. Plus complexe qu’un simple massage de bien-être, il s’appuie sur un bilan énergétique préalablement établi pour harmoniser les énergies du corps.
La palpation des canaux circulant sur le corps, leur stimulation suivant des gestes précis avec un choix d’action plus ou moins en profondeur, dynamisante ou apaisante, permet de rééquilibrer le corps.
Ce massage s’applique également en cas de troubles tendineux ou musculaires.
Des outils peuvent compléter le massage : huiles, ventouses, guā shā [prononcer goua cha] qui signifie littéralement « gratter la maladie »…
La pharmacopée
La pharmacopée chinoise se combine à l'acupuncture pour un traitement durable. Elle permet un apport énergétique alors que l’acupuncture régularise l’énergie. Les actions des substances médicinales peuvent être plus puissantes qu’une séance d’acupuncture et s’avérer nécessaires quand les effets de l’acupuncture semblent insuffisants.
Le choix des substances médicinales utilisées dans la formule proposée est adapté à chaque personne pour respecter son terrain au plus juste.
De plus, la prise d’une cure de pharmacopée chinoise permet d’espacer les séances d’acupuncture et, si besoin, d’effectuer une séance en téléconsultation sans nécessité de déplacement au cabinet.
Réalisation & référencement
